Avec le printemps, nous voici à la veille des premières sorties en montagne, des premières nuits sous tente ou en bivouac.

Il vous faut un sac de couchage car la couette en montagne, c’est un peu encombrant !
Vous pouvez hésiter entre un duvet, en plume, en synthétique, chaud ou moins chaud, sarcophage ou coupe droite ! ouahou, je n’aurais pas dû me mettre à réfléchir !
Voici quelques questions à nous poser, quelques réponses à vous donner aussi.
Attention, ce n’est pas une bible, c’est une aide au questionnement :

– Est-ce que je vais m’en servir souvent ?
* Plusieurs fois par an, tant mieux !
* Seulement deux fois par an, mais je veux profiter de mes nuits et du bivouac, sans être recroquevillé sur moi à cause du froid, sans n’avoir à espérer qu’une chose, le remballage des affaires au petit matin ou ma prochaine nuit à l’hôtel.

– Dans quelles situations vais-je m’en servir ?
* Je vais à l’hôtel, donc un sac de couchage n’est pas indispensable.
* Je vais bivouaquer en montagne, mais avec la possibilité de dormir dehors, la tête dans les étoiles. Donc, je privilégie le synthétique, car il ne s’abîmera pas de l’humidité (la tente qui goutte, ou la rosée du matin)
* Je suis certain de dormir toujours au sec. Ca m’étonnerait, mais dans ce cas je prend un duvet (en duvet ET en plume). La part de plumette assure le volume, donc la présence d’air dans la masse, donc l’isolation thermique. Par contre, je dois m’assurer d’un bon entretien de mon duvet, car il est important de ne pas le laver souvent, ce qui colle les plumes et détruit la membrane de protection. De même que le duvet doit rester dans un sac aéré (souvent vendu avec) ce qui lui laisse son volume. Il ne faudra pas le comprimer dans sa housse, ça lui casserait ses plumes. Il faut le comprimer au moment de partir en rando, en bivouac, et ne pas le plier, mais le bourrer en vrac, si si, ca va rentrer. C’est pour éviter la pliure toujours au même endroit qui entrainerait une usure.
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– photo à gauche, dans son sac aéré.
– photo à droite, comprimé dans sa housse.

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !