Le choix des chaussures de raquettes à neige.

Le choix des chaussures de raquettes à neige, tout comme le choix des chaussures de rando dans un article précédent, est un moment important avant de vous engager en raquettes en montagne, pour une journée, et surtout pour un séjour.

Cet article vous apporte des recommandations qui ne détiennent pas « la vérité », mais racontent en fonction des expériences vécues avec mes randonneurs.

Quelle marque.

Pas de marque, non non non, elle fera grimper le prix.
Ceci dit certaines marques sont plus adaptées aux pieds larges, pieds étroits…évitez donc de les commander. Le bon comportement sera de les essayer dans un magasin, et demandez conseil à un vendeur.

La membrane ?

Je vous conseille une membrane imperméable, appellation Gore-tex ou autre. Toutefois, cette membrane dite imperméable, quelle que soit la marque ne protège qu’un temps. Plus ou moins vite, le soleil et la neige arriveront à bout de ce revêtement.

Haute ou basse ?

Là, il n’y a pas de question à vous poser, elle sera haute. Votre pantalon reviendra par dessus, et vous aurez une paire de guêtre pour empêcher la neige de rentrer dans la chaussure. Car rappelez-vous qu’avec un accompagnateur en montagne, vous sortez bien évidemment des pistes damées, et vous allez vous enfoncer dans de la poudreuse !

Souple ou rigide ?

Souple ou rigide, la question est cruciale !
Dans le cas de la rando raquettes en montagne, le terrain peut-être pentu et parfois en dévers.
– Souple ; vous aurez le pied plus léger, vous pourrez courir dans la poudreuse plus aisément. Par contre, trop souple, à chaque pas, votre chaussure se rétracte, et elle déchaussera plus facilement de la raquettes. Quel moment pénible quand on dit retirer les gants, pour re-sangler sa raquette !!! Pas trop souple, cela veut dire, évitez surtout les « boots »!
– Rigide ; évitez les chaussures à coques plastique comme les chaussures de ski de rando. Imperméables certes, vous risquez de vous faire mal aux pieds.
La bonne chaussure sera donc celle qui sera en croute de cuir et/ou membrane synthétique, assez rigide (elle ne doit pas trop se rétracter à la pliure du pied, lors de la marche) mais pas raide.

Question imperméabilité ?

Lorsque son imperméabilité sera réduite :
1) vous vous en rendrez hélas compte.
2) vous aurez avec vous une bombe imperméabilisante (IMPORTANT : Imperméabiliser vos chaussures se fait la veille au soir de votre sortie, sur des chaussures bien sèches, et elles auront aussi le temps de sécher avant d’aller dans la neige).
Personnellement, lorsque mes chaussures ne sont plus étanches, les imperméabiliser 2 ou 3 fois dans l’hiver suffit.
Si ça ne suffit pas, alors il est temps d’en changer.
Pensez aussi à la respirabilité ! certaines chaussures sont respirantes, c’est bien. Car non respirant quand vous transpirez dans un milieu humide, attention aux dégâts pour les pieds ! (rougeurs, inflammations, ampoules) c’est pourquoi la solution de mettre c’est pieds dans des sacs en plastiques ne peut être qu’un dépannage avant de courir chez le cordonnier. Ah non, ça n’existe plus ! Alors chez votre marchand !

Et le lavage :

Dans un cas comme dans l’autre, montante ou basse, lorsque vous lavez vos chaussures en fin de séjour, attendez longtemps avant de les fermer dans un sac en plastique.
En effet, je rencontre certains randonneurs qui ont fait cette erreur, et en les sortant avant de venir en rando, ils se rendent comptent que le coussin de mousse entre la semelle et la chaussure s’est désagrégé.
Et c’est encore pire quand il finit de se décoller au cours de la première journée, vous êtes là-haut dans la montagne avec la chaussure au pied…mais la semelle au sol !
C’est bête !




La bonne chaussure, répandue et accessible.


 

Chaussures raquettes à neige

La chaussure la plus répandue, elle est prévue pour l’hiver.
Montante en modèle neige, elle existe aussi en semi-montante sur le modèle rando.
Elle reste relativement souple au pied, mais le dessus de la chaussure tient à la raquette.
La membrane n’est pas forcément des plus résistantes face au pouvoir abrasif de la neige, quand l’imperméabilité se perdra, vous pourrez la ré-imperméabilser, rien de bien méchant.
Modèle fréquent dans les grandes surfaces du sport, ordre de prix : 40 à 60€


La bonne chaussure, modèle plus technique.


 

chaussure raquettes à neige

La guêtre peut être intégrée à la chaussure, ou non. C’est un modèle spécial neige.
Le dessus peut-être en peau ou en tissu imperméable.
Elle est montante, imperméable. Ordre de prix : 120€.
..mais avec le temps, il est nécessaire de la réimperméabiliser.


La mauvaise chaussure .


 

Chaussures raquettes à neige

La chaussure en forme de bottine semble attrayante, mais la semelle a beau être relativement rigide, le dessus est trop souple, et quand le pied se plie lors de la marche, la chaussure a tendance à sortir de la fixation de la raquette.
Comme c’est un modèle à proscrire, il n’y a même pas de prix à indiquer.

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Bonne lecture et à bientôt pour l’un de nos prochains détours en montagne.



 

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !