Le petit coin du bivouac.

Lors d’un bivouac en montagne et pour un moment réussi, voire pleinement savouré, le petit coin, est d’une importance non négligeable, au même titre que le réchaud qui nous servira à cuisiner.
Le petit coin en montagne pourra être tant de lieux différents, l’important sera de s’y trouver bien.


Le petit coin en bivouac, comment choisir ?

Tout d’abord, nous sommes en montagne, et là-haut, les terrains traversés sont très variés.
– ils peuvent être désespérément nus, d’alpages sans arbustes, sans cailloux, alors on choisira une légère déclivité du terrain qui nous abritera des regards inoffensifs ! …ou bien l’on attendra que ces mêmes regards s’éloignent.
– Ils peuvent être jonchés de petits arbustes ou bosquets ou même de gros blocs,
– ou mieux, ces terrains peuvent être carrément boisés.

Il est donc évident que les « abris » des regards seront les lieux privilégiés.
Attention, car s’ils le sont pour vous, ils l’ont été et le seront pour d’autres.
En espérant que cet article soit le plus partagé du monde avant votre passage, vous trouverez alors sans doute votre petit coin choisi, propre, et vous le laisserez, comme vous avez aimé le trouver.

A éviter :

  • les lieux abrités des intempéries, un surplomb rocheux,
  • un sol trop dur ou rocheux,
  • être juste au dessus d’un cours d’eau,
  • tout terrain à usage agricole.

 

Le petit coin, nous y voilà, ouf !

C’est finalement vers un terrain meuble que notre petit coin va s’orienter, car là, nous pourrons enterrer notre « offrande » :-).
1) Votre accompagnateur est équipé d’une petite pelle de jardinier. Une pour le groupe suffira.
2) Vous creuserez votre petit trou dans votre petit coin, d’environ 20 cm.
3) Là vous faites 1 ou 2 tours sur vous même, pour vérifier l’absence de serpent, de chenilles processionnaires, un état des lieux quoi !
4) 4ème étape…, elle est cruciale !
5) vous rebouchez le trou avec des pierres puis de la terre par dessus.

L’équipement nécessaire.

Il vous suffira:

  • d’un petit sac plastique avec zip de fermeture
  • de la petite pelle
  • Papier toilette ? bof
    Le papier toilette se dégrade très lentement (1 à 2 mois), mais il laissera dans le sol les additifs que les industriels y ont mis. Pire encore les mouchoirs, et à proscrire, les lingettes. Pour cette raison, vous les mettrez dans votre petit sac à zip, qui pourra servir plusieurs fois.

Pour vous essuyer :

  • La moins mauvaise solution, ce sera le papier toilette biodégradable, et cela évitera de le mettre dans votre sachet
  • La meilleure solution, vous utilisez une petite bouteille d’eau, et vous la versez lentement entre les fesses pendant que votre doigt remontera plusieurs fois « à contre courant ».
    Ne rigolez pas, n’ayez pas peur, l’eau a un pouvoir abrasif énorme ! Entrainez-vous à la maison, vous gagnerez en efficacité (propreté et minimisation de la consommation d’eau). Si vous n’arrivez pas à vous y mettre, pas de problème, la situation en bivouac sera l’occasion d’un nouveau mode de vie ! 🙂

Et après ?

Pour vous personnellement, vous vous sentirez frais comme un gardon, et le retour au papier toilette vous paraitra tellement sale…

Pour le lieu, si vous utilisez du papier, un seul comportement est viable, c’est de le remporter dans votre petit sac.
il est des coins paradisiaques qui sont souillés des laissées de chacun, éparses à chaque bordure de bosquet, ou concentrées derrière une cabane ou un abri plus conséquent !
Quelle misère en fin d’hiver quand la neige fond ou en fin de saison estivale…

L’idée du bivouac est de rester dans la montagne quand à la fin du jour tout le monde redescend. Le luxe du bivouac, c’est d’être déjà là-haut quand on se lève.
Le bivouac, c’est l’immersion dans la montagne, dans la nature, s’immerger pour la respecter et non la consommer. Alors nous la laisserons sans trace de notre passage, telle est l’éthique du vrai bivouac.


 

Nos articles sur la vie de Détours en Montagne

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Bonne lecture et à bientôt pour l’un de nos prochains détours en montagne.



 

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !