Bien préparer son bivouac

Cette page elle longue, elle vous donne donc des pistes de réflexion, et vous invite à nous contacter pour tout questionnement que vous vous feriez !
Parallèlement à la lecture de cette page, je vous recommande avec insistance de lire « l’équipement de rando », et les articles liés.
Bonne lecture !

1) La définition du bivouac.

Un bivouac c’est dormir dehors, sous tente ou sous abri léger.

Le séjour bivouac est proposé pour une immersion la plus complète possible dans la montagne au milieu des éléments.
Pour en profiter, il ne faut absolument pas souffrir, tout d’abord en portant un sac à dos trop lourd.
Notre rythme sera celui de la découverte et de l’immersion. Nous pourrons par exemple poser le campement plus tôt, puis soit nous poser et préparer le repas, soit partir faire une observation et revenir plus tard. Alors là seulement nous monterons le campement.

Préparer un bivouac, c’est sans doute la partie la plus délicate du séjour, car au lieu de prendre telle et telle chose pour être sûr de ne pas manquer, il faut au contraire sélectionner le plus possible, épurer les objets qui pourraient être superflus.

Pour ceux qui ne peuvent pas ou qui n’ont pas les « bons » vêtements, il faudra prévoir une lessive le soir plutôt que de transporter autant de tenues que de jours de marche.

C’est partir léger, sans se mettre en danger.

Si votre sac est moins lourd, vous y gagnerez :
– moins d’efforts à fournir.
– des articulations moins traumatisées.
– meilleure stabilité sur le sol
– plus d’autonomie (alimentaire, entre autre)

Bien sûr, pour partir léger, il faut se débarrasser de ses angoisses, il faut se connaître, et connaître son matériel. C’est pour cette raison que je vous conseille en plus des quelques indications sur le matériel incontournable, de me contacter pour toute question que vous vous poserez.

2) Le contenu du sac, pensez d’abord à l’incontournable :

 

– Vous pourrez laver certains habits le soir, d’où l’importance de prendre une cordelette ou un vieux lacet, et 4 pinces à linge pour étendre votre lessive. S’il n’est pas sec, il terminera son séchage sur le sac à dos le lendemain.

Allons à l’essentiel !
Votre sac à dos aura devra avoir un poids maxi de 11 à 12 kilos.
1) Le tente pour 2 personnes = 0,9kg
2) Matériel de couchage (sac de couchage, drap de sac, matelas de sol) = environ 2kg.
3) Matériel de cuisine réparti (trousse de pique nique, casseroles, réchaud, gaz…) = 1kg
4) nourriture répartie = 2kg
5) Boissons = 2kg
6) Vos vêtements = 3 kg maxi avec les incontournables sous pull en mérinos, doudoune, coupe vent.

Partir en bivouac, c’est l’occasion de s’alléger du superflu.

Le superflu est donc inutile, il vous libère d’un poids, au sens propre comme au sens figuré !
La question à se poser quand on prévoit ses affaires de sac à dos, n’est pas :
« que dois-je prendre ? » ou bien « de quoi aurais-je besoin ? » car des besoins, on peut s’en créer indéfiniment !
La question à se poser est donc : « de quoi je pourrai encore me passer ? »

Pour préparer votre bivouac, pensez à l’utilité de vos affaires :

A chaque objet, vous vous poserez les questions suivantes :
– cet objet m’apporte t’il vraiment quelque chose ? Que se passera t’il de grave si je ne le prends pas ?
– Va t’il m’être utile 1 ou 2 fois ou tous les jours ?
– est-ce que je n’ai pas déjà un objet qui remplit presque les mêmes fonctions ?

Une fois que vous avez défini votre nécessaire, posez-vous la question comment l’alléger.

exemples :
– la serviette de toilette n’a pas besoin de faire 2 m2
– le tube de dentifrice n’a pas besoin d’être à la taille normale
– vous pouvez couper le manche de la brosse à dents.

Privilégiez le matériel à usage multiple.

Voici quelques exemples :
– Le savon noir de Marseille pourra servir à la fois pour la vaisselle, la lessive et la toilette
– La housse du duvet : Vous mettrez votre doudoune et une polaire à l’intérieur et elle remplacera facilement le petit oreiller vendu pas très cher et qui ne pèse pas grand chose, mais qui prend de la place.
– Le sous-pull en Mérinos, tenue de soirée/nuit
– La doudoune en plume, pour le jour, ou en complément également dans son duvet.

​3) Les tentes, elles sont fournies !


La « tentarp » le matériel utilisé en priorité.
C’est la tente qui fait aussi tarp.

Cet abri associe la légèreté du tarp (et ouverture des côtés si nécessaire)
et la protection de la tente, grâce à la possibilité de fermer les côtés.
Les côtés sont en mesh (moustiquaires), il y a la possibilité de voir dehors, mais vous pouvez aussi laisser tout ouvert, ou au contraire fermer la double paroi.

Voici un petit descriptif :

La tente est de dimension assez spacieuse pour 2 personnes.
– Les 2 absides latérales permettent d’y laisser son sac à dos de 60 litres à l’abri,
– La longueur est de 2,30 mètres, idéal pour les grands comme moi,
– il est possible de se tenir assis ; hauteur = 110cm,
– la largeur est de 120cm, identique à 2 matelas de sol l’un contre l’autre.
– Ce sont 2 bâtons de rando qui servent de mâts.

tentarp

Le « tarp »

C’est une toile que l’on fixe de différentes manières, selon la composition du groupe.
– tendue entre des arbres par tes cordelettes (4 à 5 places).
– en mode canadienne, avec nos bâtons de randonnée (2 ou 3 places)
– en pan incliné (4 à 5 places)

L’avantage du tarp est qu’il ne pèse que 600 gr, il ne prends que peu de place dans le sac à dos.
Attention par contre à la prise aux vents !

Tarp

La tente yourte pour l’hiver.

Nous l’utilisons souvent l’hiver, elle est tirée dans une des pulkas, avec la nourriture et les tapis de sol.
C’est une tente collective pour 6 personnes l’hiver, 7 l’été avec seulement la toile extérieure., très légère pour le nombre de personnes qu’elle abrite. Les piquets seront faits de nos bâtons de rando, sauf le mât central. Il faut compter 5 kilos à se répartir.

la tente yourte

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !