Le choix des chaussures de rando.

Le choix des chaussures de rando est toujours un moment délicat quand on s’apprête à partir en montagne, pour une journée, et surtout pour un séjour.

Cet article vous apporte des recommandations qui ne peuvent pas être objectives, car tout dépendra aussi de votre façon de marcher, de votre fréquence de marche, même s’il est bon de savoir changer ses habitudes…

Quelle marque.

Je dirais que la marque ne garantit plus forcément la robustesse, par contre elle fait grimper le prix.
Ceci dit une marque sera plus adaptée pour des pieds larges, une autre pour des pieds étroits…évitez donc de les commander par internet, essayez-les dans un magasin, et demandez conseil à un vendeur.

Cuir ou pas cuir ?

Une chaussure en cuir prendra moins vite l’eau en cas de pluie, par contre une fois mouillée, elle sera bien longue à sécher. L’appellation Gore-tex ou autre, qui se dit imperméable, ça ne dure qu’un temps. Très vite, le soleil, l’abrasion auront vite détérioré cette membrane dite imperméabilisante.

Souple ou rigide ?

Souple ne veut pas dire chaussure basse, rigide ne veut pas dire non plus chaussure montante.
Dans le cas de la rando en montagne, le terrain est accidenté, il est aussi en pente.
La chaussure aura des protections latérales et devant, comme des pare chocs, pour éviter un ongle bleu ou la fracture d’un orteil si le pied venait à taper contre un caillou.
La chaussure aura également une bonne tenue du pied dans le cas des descentes ou des dévers, ce qui évitera au pied de glisser dans la chaussure.

Haute ou basse ?

C’est je pense la principale question à vous poser.
Il est évident que marcher sur des terrains très caillouteux demande de porter des chaussures tiges hautes, pour protéger les malléoles des chocs éventuels de pierres.
En terrain plus doux, traversée d’alpages ou de forêts, la question des tiges basses vaut la peine d’être posée.

Et le lavage :

Dans un cas comme dans l’autre, montante ou basse, lorsque vous lavez vos chaussures en fin de séjour, attendez longtemps avant de les fermer dans un sac en plastique.
En effet, je rencontre certains randonneurs qui ont fait cette erreur, et en les sortant avant de venir en rando, ils se rendent comptent que le coussin de mousse entre la semelle et la chaussure s’est désagrégé.
Et c’est encore pire quand il finit de se décoller au cours de la première journée, vous êtes là-haut dans la montagne avec la chaussure au pied…mais la semelle au sol !
C’est bête !




Le choix des chaussures de rando : la tige haute.

C’est ce qu’on appelle les chaussures de rando montantes.

Son avantage :

Le gros avantage de cette chaussure est de monter jusqu’à la malléole et de protéger :
– la cheville d’éventuels chocs de pierres
– la torsion de la cheville en cas d’un mauvais posé du pied.

Son inconvénient :

Cette chaussure haute maintient certes la cheville, mais elle a tendance à la verrouiller, si l’on marche en dévers ou sur un caillou, alors c’est le genou qui peut subir une entorse, ou le corps entier être déporté, et c’est la chute.

Un remède ?

Si vous ne marchez qu’une fois par an, vous pouvez penser avoir la cheville fragile !? Vous serez tentés de prendre des chaussures montantes, mais vous continuerez à fragiliser votre cheville à force d’immobilisme.
Si vous marchez régulièrement, ou même de temps en temps, il est temps d’essayer progressivement les chaussures basses en choisissant des terrains d’abord peux accidentés.

La technique de la Marche Afghane permet une dépose du pied délicate tout en favorisant le travail de la proprio-ception. Je vous invite à vous renseigner la dessus ou même à essayer un séjour rando et marche Afghane.

Et la chaussure demi-tige ou semi-montante ?

La chaussure tige haute en croute de cuir ou en synthétique, ou encore la chaussure « à demi tige » (appelée aussi semi-montante) pourrait être une alternative, en ne verrouillant pas totalement la cheville.
Il me semble plutôt qu’elle n’a ni les avantages de la tige haute, ni ceux de la tige basse.
Juste celui de vous rassurer, mais pas d’éduquer votre pied !


 

Chaussures tige haute

Le choix des chaussures de rando : la tige basse

On l’appelle la chaussure de rando basse.

Son avantage :

Le gros avantage de cette chaussure est de laisser toute sa mobilité à la cheville :
– marcher en connexion avec le sol,
– Aptitude à « rebondir » plus facilement grâce à un pas moins lourd,
– Capacité à un meilleur réajustement au sol à chaque pas.

Son inconvénient :

Pour les non habitués, cette chaussure basse nous fera croire que l’on est instable est vulnérable.

2 remèdes :

1) Apprivoiser ses pied, et leur faire confiance. 🙂
En effet, l’habitude de jeter son pied et de le voire tomber au sol comme il peut, recevant tout notre poids est chose fréquente. Et même, si l’on est dans une descente, on considère que marcher « sans conscience » nous amène à poser entre 4 à 6 fois le poids de notre corps sur notre petite cheville.
Marcher en conscience, c’est un geste qui se décompose en 3 temps, mais surtout, mais ne valsez pas !
a) je pose mon pied au sol en ayant visualiser son endroit idéal !
b) je ressens les irrégularités du sol,
c) je pose mon poids sur mon pied, tout en ajustant au mieux en fonction du terrain (c’est la proprio-ception).

2) La technique de la Marche Afghane permet une dépose du pied délicate tout en favorisant le travail de la proprio-ception. Je vous invite à vous renseigner la dessus ou même à essayer un séjour rando et marche Afghane.

Chaussures tige basse

Nos articles sur la vie de Détours en Montagne

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Bonne lecture et à bientôt pour l’un de nos prochains détours en montagne.



 

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !