Beaucoup de mes randonneurs arrivent avec des bâtons de marche. C’est bien, s’ils sont bien utilisés.
J’avais déjà écris un petit article sur le vissage et le dévissage des bâtons !
En voici un sur la bonne manière de planter le bâton !
– Certains avec un seul bâton, ce qui vous positionne en porte à faux, vous mettez le poids sur un genou plus que l’autre. A éviter.

– D’autres avec les mains attachées par les dragonnes, cequi vous embarasse en cas de chute, vous risquez une luxation du poignet, du coude, de l’épaule, ou de mal vous réceptionner sur les fesses. Mieux vaut donc ne pas attacher ses bâtons au poignet, de manière à ce qu’ils restent libres, pour une meilleure réception

LE BATON EST PREVU POUR SOULAGER :

le bâton va en effet vous soulager les genoux, les articulations, pour plusieurs raisons :
– en montée, vous allez pousser dessus, tout en ayant une posture plus droite que sans bâton, votre cage thocique restera ouverte, pour une meilleure respiration. (Il est vrai que sans bâton, nous aurions tendance à allonger le pas, et à se courber en avant, aîe, les reins !)
– en descente, il vous soulage aussi du poids que vous pourriez mettre sur vos genoux, mais à une condition, celle de bien s’en servir.

« Flexion, on plante le bâton, on tourne autour du bâton, extension » vous vous souvenez ? et bien, non non non, ne suivez pas ça à la lettre !

planté-de-batons1Mais mal utilisé, il fera du mal :

– 1) Trop souvent, nous avons tendance à oublier l’existence de nos deux supers bâtons dotés de semelles adhérentes, de bonne emprise au sol, et dotés d’amortisseurs. Je parle là de nos deux jambes !
– 2) Trop souvent donc, nous nous campons raides sur nos jambes lorsqu’un passage s’avère « délicat », et ce sont les deux bâtons qui sont plantés au sol, ou pire, dont les fines pointes en acier reposent sur le caillou, par définition glissant. Le rippage semble garanti…
planté-de-batonsLe bâton qui fait du bien :

– 1) La descente doit se faire légère, pour ce, les jambes doivent êtres fléchies, garantissant un amortisseur idéal, les foulées petites (obligatoire) et la réception sur l’arrière du pied. Les foulées étant courtes, le temps d’appui sur un pied est limté, le genoux en est ravi. Et si un pied venait à glisser vers l’avant, le pied arrière viendrait vite rattrapper l’équilibre. Alterner rapidement les petites foulées ne veut pas dire d’aller vite, non non non.
– 2) les bâtons servent donc d’équilibre latéral, beaucoup plus qu’à se retenir.

Rando facile sur sentier, sans difficulté technique.
100 à 500 mètre de dénivelé positif, 2 à 4h de marche (en comptant les arrêts)

 

Rando sur et hors sentier, aucune grosse difficulté technique.
Le niveau « 1 chaussure » ne vous a pas posé de problème.
500 à 900 mètres de dénivelé positif, 4 à 6h de marche sur plusieurs jours consécutifs

 

Rando soutenue, pour marcheurs réguliers, 6 à 7h de marche.
800 à 1300 mètres de dénivelé (certaines étapes peuvent dépasser 1000m. mais 1 ou 2)
Certains passage « en balcon » ou « hors sentiers » peuvent être plus délicats pour certains, mais pas de difficulté technique.

 

 

 

Rando soutenue pour marcheurs expérimentés, plutôt 7 heures de marche par jour, plusieurs étapes dépassent 1000 mètres de dénivelée positif.
Des passages hors sentiers plus techniques, mais jamais d’escalade !